Je passais toujours devant la Manufacture des Gobelins en lançant un regard curieux. J'ai enfin découvert ce lieu magique pour les Journées du Patrimoine et nous avons été enchantés de notre visite. Les lieux sont superbes! Et derrière ces bâtiments se cache le travail acharné et méticuleux de lissièr(e)s et teinturières. Ici, sont toujours créées les plus belles tapisseries de France.
Le nom des Gobelins reste attaché à Jehan Gobelin, un teinturier qui s'était installé près de la Bièvre, un ruisseau réputé pour les qualités tinctoriales de son eau. En 1601, Henri IV décida d'installer des tapissiers flamands à Paris pour faire diminuer les dépenses du royaume. En effet, une grosse somme était alors allouée à l'importation de tapisseries flamandes. Les ateliers de tapisseries et de teintureries se développèrent. Comme sur la tapisserie ci-dessus en témoigne (celle qu'on voit dans tous les manuels d'histoire), Louis XIV visita la manufacture des Gobelins, accompagné du directeur de la manufacture en 1667. Aujourd'hui encore, une vingtaine de lissiers (elles sont 24 lissières pour un seul homme) et quelques teinturières travaillent aux Gobelins pour réaliser les plus belles tapisseries de France. 1500 couleurs sont disponibles et de nouvelles couleurs peuvent être créées sur mesure. Si les couleurs étaient autrefois préparées à base de colorants naturels d'origine végétale comme la gaude, la garance, l'indigo ou d'origine animale comme la cochenille, les couleurs sont désormais chimiques (mais moins polluantes). Les couleurs sont remarquables, les tapisseries créées à partir de cartons (placées derrière le lissier et qu'il peut observer en se retournant pour choisir la bonne couleur) et de croquis directement présents sur les chaînes de laine demandent un vrai travail d'orfèvre. Deux ou trois lissières travaillent sur un même métier à tisser et l'ouvrage dure souvent 4/5 années. Les tapisseries sont ensuite placées à l'Elysée ou dans les bâtiments d'Etat.
Le nom des Gobelins reste attaché à Jehan Gobelin, un teinturier qui s'était installé près de la Bièvre, un ruisseau réputé pour les qualités tinctoriales de son eau. En 1601, Henri IV décida d'installer des tapissiers flamands à Paris pour faire diminuer les dépenses du royaume. En effet, une grosse somme était alors allouée à l'importation de tapisseries flamandes. Les ateliers de tapisseries et de teintureries se développèrent. Comme sur la tapisserie ci-dessus en témoigne (celle qu'on voit dans tous les manuels d'histoire), Louis XIV visita la manufacture des Gobelins, accompagné du directeur de la manufacture en 1667. Aujourd'hui encore, une vingtaine de lissiers (elles sont 24 lissières pour un seul homme) et quelques teinturières travaillent aux Gobelins pour réaliser les plus belles tapisseries de France. 1500 couleurs sont disponibles et de nouvelles couleurs peuvent être créées sur mesure. Si les couleurs étaient autrefois préparées à base de colorants naturels d'origine végétale comme la gaude, la garance, l'indigo ou d'origine animale comme la cochenille, les couleurs sont désormais chimiques (mais moins polluantes). Les couleurs sont remarquables, les tapisseries créées à partir de cartons (placées derrière le lissier et qu'il peut observer en se retournant pour choisir la bonne couleur) et de croquis directement présents sur les chaînes de laine demandent un vrai travail d'orfèvre. Deux ou trois lissières travaillent sur un même métier à tisser et l'ouvrage dure souvent 4/5 années. Les tapisseries sont ensuite placées à l'Elysée ou dans les bâtiments d'Etat.
La manufacture des Gobelins mérite vraiment une visite!
xo
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