Faux et faussaires au musée des archives

 Une exposition sur le faux et les faussaires est à découvrir au musée des Archives nationales jusqu’au 2 février 2026. 

Vous verrez des objets extraordinaires, tels le crâne en cristal, que les plus grands archéologues ont longtemps pris pour un objet aztèque millénaire, dédié aux rites de sacrifice et qui s’est révélé être un objet créé au XIXeme. Il y a aussi la supposée tiare du souverain scythe Saïtapharnès acquise par le Louvre en 1896 pour la somme de 150000 francs et qui est en fait une tiare fabriquée par un artisan au XIXeme siècle. Sont également exposés les faux billets de Ceslaw Bojarski qui ont pu être échangés à la Banque de France! Bien d’autres faux devraient vous surprendre.

L’exposition est riche et passionnante!

Bon weekend à tous

Des places à gagner pour Margaret Atwood au théâtre de la ville

Margaret Atwood a 85 ans et vient pour une rencontre exceptionnelle au théâtre de la Ville à Paris mardi 18 novembre 2025 à 19h30. Cette autrice canadienne s’est fait connaître avec son grand roman dystopique la servante écarlate qu’elle écrivit en 1984, influencée par le roman 1984 de George Orwell. Elle sera là pour parler de son nouveau livre autobiographique, Le Livre des Vies. Je vous propose de gagner deux places pour cette rencontre en me laissant votre mail. 

Ah, et je pose avec une robe adorée The Kooples mais que j’ai dû me résigner à vendre car les robes de cette marque peuvent être très courtes. 

Bon dimanche à tous!

Édit: les places ont été données.

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Gerard Richter à la fondation Louis Vuitton

C’est une exposition exceptionnelle qui se tient jusqu’au 2 mars 2026 à la fondation Louis Vuitton. 271 œuvres sont présentées et elles couvrent toute la carrière de l’artiste, de sa toile Tisch (table) qui date de 1962 à ses dernières toiles, intitulées Birkenau, qui datent de 2017, mais aussi ses dessins et sculptures. Ce peintre ne choisit ni l’abstraction, ni la figuration. Il représente et parfois dissimule, comme avec ses dernières toiles Birkenau sur lesquelles il a d’abord posé des photos du camp d’Auschwitz-Birkenau prises par un détenu en 1944 et révélées par l’historien Didi-Huberman et il les a ensuite enduites de peinture grise qu’il a raclée et étalée puis il a subtilement ajouté du rouge et du vert. Quatre miroirs installés en face dans cette salle reflètent les œuvres et l’horreur de Birkenau. Gérard Richter cherche aussi à dire l’indicible. Il explore l’histoire de l’Allemagne et ses plus sombres moments (l’Allemagne nazie, l’eugénisme, la bande à Baader etc…). Il se veut «faiseur d’images ». Il peint aussi sa famille, des paysages, joue avec le flou pictural, les figures fantomatiques. Son œuvre est fascinante, mystérieuse et protéiforme. Je vous recommande vivement cette exposition! 

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Minimal à la Fondation Pinault

C’est une sublime exposition que nous propose la fondation Pinault avec Minimal. Elle rassemble des artistes des années 1960 à nos jours qui utilisent des matières industrielles et organiques et qui créent des œuvres qui sont à mi-chemin entre peinture et sculpture ou art et artisanat. Personnellement, j’ai adoré les œuvres de l’artiste américaine Meg Webster présentées dans la rotonde. Meg Webster s’est formée auprès de Michael Heizer, un géant du land art. Elle présente ici un cône de sel, un mur de cire d’abeille, un cercle de feuillages et fleurs, un amas de terre jaune (Mound) et un hémisphère de terre rouge en argile (Mother Mound- une œuvre éphémère qui est déjà craquelée). Des odeurs de cire, ou végétales se dégagent des sculptures Wall of Wax ou de Circle of Branches. Les œuvres évoluent avec le temps, la lumière, les températures et les interactions avec le public… Elles créent un lien avec la nature et les matières organiques. 

Je vous invite à découvrir cette merveilleuse exposition à la fondation Pinault! Les autres espaces d’exposition valent aussi le détour. Il paraît même que deux œuvres d’Agnes Martin sortent pour la première fois de la chambre de François Pinault!

Bon dimanche à tous!

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Edward Weston et Tyler Mitchell à la MEP

Ce sont deux expositions exceptionnelles qui se tiennent jusqu’à fin janvier 2026 à la MEP. 

La première est dédiée à l’artiste Edward Weston, un photographe américain (1886-1958) qui a commencé sa carrière avec des photographies de mariage ou mortuaires, qui étaient populaires et en forte demande de son temps. Edward Weston se lasse de ce types de photos commerciales et se met à photographier des objets ordinaires - coquillages, légumes (poivrons, courages…), corps nus ou paysages avec une rigueur formelle et joue avec les lignes, les formes, les textures et la lumière. Ses photos sont épurées, les cadrages simplifiés. Les photographies sont toutes superbes et sont parfois accompagnées par des photos de l’époque de photographes de renom, comme Alfred Stieglitz, Edward Steichen ou Dorothea Lange. Toutes les photos ont été prêtées par Michael Wilson, le producteur des films James Bond depuis  Moonraker sorti en 1979. Michael Wilson possède plus de 11000 photos!

La deuxième exposition actuellement présentée à la MEP est tout aussi exceptionnelle. Elle est dédiée à Tyler Mitchell, un jeune photographe afro-américain âgé de 30 ans, originaire d’Atlanta en Géorgie, la ville de Martin Luther King. Il photographie principalement la communauté noire américaine pour lui donner une plus grande visibilité et pour contrer les représentations négatives des noirs américains et la violence qui leur est souvent associée. Des tensions apparaissent souvent au cœur de ses photos, et Tyler Mitchell fait disparaître les frontières entre photographie documentaire ou commerciale. À 23 ans, le photographe réalise la couverture de Vogue avec une photo de Beyoncé. Il cite Gordon Parks, le grand photographe afro-américain comme figure tutélaire. Gordon Parks a d’ailleurs documenté la ségrégation comme Tyler Mitchell a représenté Black Lives Matter… Les photos de Tyler Mitchell sont magnifiques et pleines d’humanité. 

Ces deux expositions sont à découvrir jusqu’au 27/01/2026 à la MEP. 

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