Ce livre est mon coup de cœur de l’été. Dans ce roman, la grande reporter Florence Aubenas nous livre un récit édifiant et sensible d’un crime commis dans le village de Montréal-la-Cluse dans l’Ain. Elle a enquêté pendant 6 ans sur cette affaire et a côtoyé de près les suspects, les proches de la victime, les voisins, les marginaux de ce bout de vallée jurassienne. L’enquête s’enlise, les coupables se multiplient… Le suspect numéro est le coupable bien (trop) idéal. Et pourquoi disparaît-il alors qu’il allait être innocenté? Le mystère est au cœur de ce roman, qui relève autant du journalisme que de la littérature. Ce livre est une pépite! Je vous le recommande vivement!
D’ailleurs, j’avais adoré le roman Le Lambeau de Philippe Lançon, œuvre fleuve, témoignage sur les attentats à Charlie Hebdo et qui avait été évincé du prix Goncourt parce qu’il ne s’agissait pas d’un roman d’imagination. L’auteur avait alors déclaré que tout roman nécessitait une part d’imagination de par son écriture et sa composition.
Ces deux romans qui font la symbiose entre le journalisme et la littérature sont de toute beauté.
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