A la Philarmonie de Paris, une exposition retrace les liens entre les oeuvres picturales de Jean-Michel Basquiat et son goût pour la musique. L'artiste a été musicien au sein d'un groupe expérimental, Gray, et il a toujours écouté de la musique en peignant. Il a fréquenté les boîtes de nuit, tel le Mudd Club, où il aurait passé presque toutes ses nuits pendant deux ans... Il vénérait Charlie Parker et possédait plus de 3000 disques... Il a vu l'émergence de la new wave ou du hip-hop et écoutait aussi du jazz, du punk rock ou du be-bop... Il s’est également nourri des poèmes de William Burroughs ou de John Dos Passos. A sa mort, son ami le graffeur Fab 5 Freddy récita un poème de l'écrivain afro-américain Langston Hughes, 'Nobody loves a genious child./ Kill him -and let his soul run wild.' ('Personne n'aime un enfant prodige. Tuez-le et laissez libre cours à son âme.'
Un des points forts de l'exposition est un extrait du film Downtown 81 où Basquiat graffe et gravite dans un Lower East Side chaotique où la drogue circule...
Basquiat était un génie et cette exposition nous donne un aperçu du caractère pluridisciplinaire de l'art de Basquiat.
Bonne fin de semaine à tous!
1 commentaire:
J'avais vu une expo Basquiat au Musée d'Art Moderne. Ce n'est pas ce que j'aime le plus. Mais avec toi au premier plan, c'est déjà beaucoup mieux.
Des bisous
Olivier
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