Washington DC

Samedi dernier, pour célébrer le solstice d’été, les musées étaient ouverts sur le Mall jusqu’à 23h ou minuit. J’ai pu revoir le Hirshhorn et sa collection d’art. J’ai adoré les œuvres de Brancusi ou de Man Ray, the Union Jack de Chide Assam qui célèbre la victoire de 1918 et qui était exposé comme le pendant des photographies de Catherine Opie prises lors de l’inauguration du président Barack Obama (et qui nous montrent une foule en liesse ou des moments de joie)… J’ai admiré une œuvre empreinte de mélancolie et de solitude d’Edward Hopper (Eleven a.m.- 1926), ou les slogans politiques ou conceptuels de Barbara Kruger et mille autres toiles exposées dans un musée qui fête déjà ses 50 ans.

J’ai visité le musée d’Art africain et son exposition dédiée aux magnifiques bronzes du Bénin.

Puis, j’ai découvert l’univers poétique et étrange d’Ayana V. Jackson qui imagine des royaumes aquatiques peuplées de descendantes d’anciennes esclaves qui enceintes, lors du Middle Passage auraient été jetées à l’eau ou se seraient noyées. Les robes, les sons, les expériences immersives sont saisissantes par leur beauté et leur étrangeté! 

À chaque fois que je suis à DC, je me rends dans la Peacock Room, la pièce japonisante imaginée par James McNeill Whistler pour la salle à manger du magnat du transport maritime Frederick Leiland. 

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Même pour une journée, DC a tant à offrir.

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