Les bijoux de la Comédie Française

Courez à l’exposition sur les bijoux de la comédie française qui se tient à l’Ecole des arts joailliers Van Cleef and Arpels. Cette école vient d’emménager dans un nouveau lieu, un hôtel particulier, les premier qui apparut sur les Grands Boulevards à Paris en 1774. Le propriétaire fut d’abord un riche banquier Laborde mais l’usufruit revint au comte Florimond de Mercy-Argenteau, diplomate de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. C’est ce comte qui négocia le mariage entre le Dauphine de France Louis XVI et la fille aînée de Marie-Thérèse d’Autriche, Marie-Antoinette. Les bijoux de Marie-Antoinette furent d’ailleurs sauvés par Florimond de Mercy-Argenteau puisque Marie-Antoinette lui envoya sa cassette de diamants avant de s’enfuir à Varennes.

L’hôtel Mercy-Argenteau vient d’être réaménagé par la designer Constance Guisset. Les décors, les espaces, les peintures sont sublimes. Quant à l’exposition actuelle qui dure jusqu’à octobre 2024, elle dévoile des bijoux de la Comédie Française ayant été portés par les plus grandes vedettes de leur temps. Le comédien Talma par exemple fut si proche et si admiré par Napoléon que Napoléon lui offrit une couronne de lauriers pour son rôle de Néron dans Britannicus de Racine. Le peintre Jacques-Louis David lui fit cadeau d’une petite version de son célèbre tableau, Le Sacre de Napoléon. La couronne de fleurs séchées offertes par la reine Victoria à l’actrice Rachel est exposée. Des couronnes, diadèmes, parures de bijoux, glaives d’apparat sont exposés et ont été portés par Sarah Bernardo, Rachel, Edouard de Max, ou Mounet-Sully.

Allez-y. Vous serez émerveillés. 

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