J’ai couru aujourd’hui voir l’exposition Jackson Pollock: les premières années (1934-1947) qui se termine ce soir. L’exposition retrace les débuts de Pollock, l’influence que Picasso a exercée sur lui, avec son œuvre Guernica qui a été exposée à la Valentine Gallery à New York, en 1939 mais aussi à travers les œuvres rassemblées pour la première grande rétrospective consacrée à Picasso au MOMA à New York, en 1939. Pollock partage avec Picasso le même amour pour les masques et l’art primitif. Le peintre américain admire aussi le travail de peintres régionalistes ou de muralistes mexicains qu’il découvre en Californie avant de partir sur la côte Est. Il rencontre des surréalistes installés aux Etats-Unis dans les années 1940 et teste l’écriture automatique avec l’artiste Matta. Il se dit un disciple de Jung et affirme que la peinture est un état d’esprit: ‘We’re all of us influenced by Freud, I guess. I’ve been a Jungian for a long time (…). Painting is a state of being. Painting is self-discovery. Every good artist paints what he is.’ Dès 1943, Pollock expérimente et utilise de nouvelles matières comme la peinture émaillée (à l’instar de l’artiste américaine d’origine ukrainienne Janet Sobel), mais aussi de nouvelles techniques, comme le
pouring et le dripping, puisqu’il verse ou fait couler la peinture sur la toile posée à même le sol.
Et puis, j’ai vu ou revu de superbes toiles de Picasso (le couple, la liseuse, massacre en Corée, le baiser, la famille, femme à l’oreiller…). Le musée Picasso est toujours un émerveillement.
Je vous souhaite un bon dimanche!
❤️
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